Le plus beau jour...
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15 mars 2001....12h14...je suis moi...12h15 je suis père, je suis différent, je suis un autre. En 60 petite seconde, une dose d'amour extraordinaire se deverse sur moi en un claquement de doigts, c'est une sensation étrange car instantané, immédiate. Tu viens de naitre. Plus rien ne sera comme avant, et c'est tant mieux !. Depuis ce jour, je fait tout ce qui est en mon pouvoir pour t'accompagner, te porter, te hisser vers le monde, la vie. Ce 15 mars 2001 sera pour toujours le plus beau jour de ma vie (suivi 21 mois plus tard par le "deuxième" plus beau jour, le 9 décembre 2002).........Voici pour commencer l'année une bien belle "patate chaude" que je fait suivre a Conker, bleumarie et Walter Warhol !
10 commentaires:
Pour tout parent normalement constitué, il est évident que le ou les plus beaux jours de notre vie sont la naissance de notre ou nos enfants. C'est tellement banal et pourtant unique.
On donne la vie depuis des millénaires, mais je suis persuadée que pas un père, pas une mère, n'a ressenti la même chose. Qu'y a t'il en commun à chaque fois ? L'étonnement, l'émerveillement, devant cette faculté de se "reproduire" ? On se sent devenir l'égal d'un Dieu, ou d'une Déesse ! Nous avons un petit à notre image. Une petite chose rose qui pleure, qui s'impose - tellement émouvante, tellement TOUT ! C'est énorme de réussir à fabriquer un être vivant à partir de ses propres cellules ! Quand on est femme (j'entends déjà mon frère, casajordi qui râle), notre corps se modifie à la fois très rapidement, au rythme de la multiplication des cellules embryonnaires, et très lentement aussi car il faut attendre 9 mois pour arriver à ce jour béni de la naissance !...
J'avais 21 ans,j'étais à la fac. J'ai arrêté ma pilule car je voulais me sortir d'un amour passionnel qui me détruisait. Mais cet amour là, je ne voulais pas qu'il demeure stérile. J'avais besoin de quelque chose de plus fort que cette passion dévorante pour cette homme pour parvenir à m'en sortir ! Retrouver un sens à ma vie, qui s'éparpillait en mille morceaux ! Alors, j'ai su, intuitivement, que le seul autre amour pour lequel je pourrai quitter cet homme là, serait celui que je porterai à son enfant.
Je n'ai rien dit. Surtout pas à lui.
Et 15 jours après l'arrêt de la pilule, j'étais enceinte...
Je l'ai dit à ma meilleure amie et dans les couloirs de la cité universitaire - désertée durant l'été - je faisais le clown devant elle, avec un coussin sous mon tee-shirt pour voir ce que "ça" faisait d'avoir un gros ventre !
Dans la foulée, j'ai quitté cet homme, cet amour qui me détruisait, en lui avouant quand même que j'étais enceinte. J'ai quitté la ville à l'autre bout de la France, où je faisais mes études. J'ai laissé mes études, je suis retournée dans le cocon familial pour couver, sous l'oeil protecteur de mes parents et de mon petit et déjà grand benêt de frère (il avait 15 ans, il était content, il n'en revenait pas d'être bientôt tonton) !
Bref, la suite importe peu. Je parle là du rôle du père, du virage qu'a pris ma vie... de tout ce qu'impliquait mon retour à la maison.
Le 2 mai 1984, avec 2 semaines de retard est née ma fille ! L'accouchement, je l'ai voulu sans péridurale. Je ne voulais rien manquer, même les douleurs de l'enfantement. Je me disais, quand les contractions arrivaient, que si je souffrais, alors mon bébé aussi allait souffrir ! Et par miracle, je parvenais à me détendre et à évacuer la douleur.
J'ai voulu que maman assiste à mes deux accouchements car pour mon fils, né le 22 août 1990, ce fût aussi peu conventionnel que pour ma fille. En tout cas en ce qui concerne la paternité !
Je n'avais pas voulu savoir le sexe du bébé pour mon premier enfant. Aussi, quand maman a dit : "C'est un garçon !" et que l'obstétricien a répondu :"Ah non, ça Madame, c'est le cordon !", je n'ai éprouvé ni joie ni déception ! Tout ce qui comptait c'était que j'avais donné la vie !!! Et tout ce que j'avais fait jusque là, jusqu'à cet instant précis, chaque battement de mon coeur, chaque souffle sorti de ma bouche, chacun de mes gestes, TOUT absolument TOUT m'est apparu comme évident, comme devenu légitime car je devais vivre pour ce moment présent : la naissance de mon bébé.
Rien de ce que j'avais vécu avant - et rien d'autre de ce que j'ai vécu après (en dehors de la naissance de mon fils) n'aurait la même saveur, le même sens, la même légitimité ! J'ai tout aimé de l'enfantement ! De la conception (oui, quand même, je me suis appliquée !) à la grossesse, puis à l'accouchement ! Mais le moment grandiose c'est quand vous portez votre regard sur votre bébé, encore tout imprégné de vous, mais déjà tellement LUI... et qu'après l'avoir caressé à travers les parois de votre ventre, après lui avoir parlé, après l'avoir senti jour après jour prendre plus d'espace dans l'intimité de votre ventre ... vous le voyez enfin. Oui, c'est banal mais deux fois un jour dans ma petite vie, j'ai été Déesse féconde, et j'ai donné la vie à deux petits êtres, deux petits humains que j'aime à travers toutes les difficultés du quotidien. Grâce à eux, j'ai vécu les deux plus beaux jours de ma vie et je les en remercie.
désolée pour la faute "cette homme" au lieu de "cet homme" ! Je n'ai pas relu, j'ai écrit en une fois. Si j'avais relu, je n'aurais pas pu envoyer, je me livre trop dans ce que j'ai écrit là...
Bon et bien moi du haut de mes 30 ans je n'ai pas toutes ces belles choses à raconter car je n'ai pas d'enfants encore et pourtant si je pouvais avoir les mêmes que Yaz et bien je signerais de suite ;)
Mon plus beau jour sera alors celui de ma rencontre avec ma douce ^^
Un samedi classique au bord de mer à boire un thé glacé en prenant un bain de soleil alors que le matin même je surfais des vagues magnifiques. Soudain une femme plus belle que toutes les femmes que j'avais pu voir ! A ce moment là on se prend à rêver qu'un jour on puisse à notre tour avoir une moitié comme celle là. Mais je connais bien les "trognes" de mon coin et cette demoiselle semble être une vacancière de passage. Donc n'écoutant que mon courage et sachant que la honte n'était plus un frein pour un gagnant comme moi, je décida de prendre mon courage à deux mains et ... et rien je suis un trouillard mais comme le bar où j'étais appartenait à des amis, un des serveurs emporta pour moi un petit papier avec un ti mot qui "en gros" invitait ce canon, euh cette beauté sans nom, à m'appeler si le cœur lui en disait... Ben oui je sais, ca pue comme technique mais lisez plus haut j'avais dit que j'étais un looser ^^
Mais vous savez quoi ... ça va faire 3 ans que je suis avec elle et ca roule nickel ;)
Je vous epargne les anecdotes de notre rencontre mais je n'ai obtenu mon rendez vous que 6 mois après mon petit mot serveurotracté ^^
Alors la patate j'aimerais la passer à Yaz bien sur et Le pasteur mais je ne sais pas si il est dans le coin lui ;)
Belle déclaration d'amour Bleumarie !
Quel verbe WW !
Je prend le relais sur mon blog alors ^^
Walter Warhol -----Excellente technique ! Il y a pas pire qu'un "timide" qui se lache (j'en sais qqe chose !)
je disais dans mon commentaire précédent que je te trouvais poétique, mais je ne pensais pas que c'était de famille!!
Merci à toi et à ta soeur de partager ce moment si intense de votre vie.
Je ne connais pas encore quel sens donne à la vie une naissance, ca a l'air si excitant et en même temps si effrayant.
Mais ca à le mérite d'être vécu, visiblement!
Merci à vous d'avoir apprécié mon texte, et de ne pas trouver trop personnel de raconter "ces choses là" !
P.S : Mon frère est poète en dessin, mais pour l'écriture, j'ai toujours eu le dessus sur lui ! Il fait trop de fautes d'orthographe et il ne m'a pas loupée avec "cette" au lieu de "cet" ! Heureusement que j'avais avoué avant car il ne l'aurait même pas vue !
toutes mes félicitations Casa ;)
tien y'avais longtemps qu'une patate chaudes avait tourné!
c'est fait:-)
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