27 mai 2008

Grand corps malade...

Pour la poésie dans ses chansons, ses paroles, ses mots magnifiques, ses rimes, riches et complexes, pour sa voix profonde, sa mentalité, sa simplicité...oui, j'aime Grand corps malade !

extrait :
Il y une mère candide et un père aimable.
Il y une mère rigide et imperméable.
Il y a des pères absent et des mères usées.
Il y a des mères présentes et des perfusés.
Il y a des mères choyées et des mères aimées.
Il y a des pères fuyants et des périmés.
Il y a la mère intéressée et la mère ville.
L'argent du père en péril face à la mercantile.
Il y a les pensions alimentaires, les « pères crédit ».
Des pères du week end et des mercredi.
Y'a des pères hyper-fort et des mères qui positivent
Ou les coups de blues qui perforent les mères sans pères-pectives.
Mais si les persécutés, le père sait quitter,
Et si la mère pleure c'est l'enfant qui perd.
Mais si la mère tue l'amertume la magie s'éveille,
Et au final qu'elle soit jeune ou vielle la mère veille (= merveille).
Moi mon père et ma mère sont carrément Hors-pairs
Et au milieu de ce récit
Je prends quelques secondes, je tempère,
Pour dire à mon père et à ma mère merci.

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